Le Chemin de l’Hibiscus…

Posted in Non classé on 14 décembre 2015 by Léon Roumagnac

Bois de Paiolive - murets
Le Chemin de l’Hibiscus

Les pierres comme les fleurs font parties du chemin.

https://lechemindelhibiscus.wordpress.com/

Pourquoi ne pas suivre le chemin…
« Pour percevoir directement l’énergie de la vie, il faut vider ton attention de tous les mots, idées, raisonnements et valeurs qui l’occupent et contempler le monde avec la fraîcheur innocente et la pure curiosité sensorielle d’un petit enfant qui ne sait pas encore parler. Par l’écoute du chant de l’oiseau, tu peux retrouver ta nature d’oiseau, par l’écoute du bruissement de la rivière, tu peux retrouver la fluidité de l’eau, par le contact de tes pieds à la terre tu peux retrouver tous les pouvoirs de celle-ci. »
Ayehoa.

Humour : Le cadran de marine indique…

Posted in Non classé on 30 juin 2015 by Léon Roumagnac

Cadran marine " Stop"

Etienne de LA BOETIE  » Quand j’ose voir Madame…. »

Posted in Non classé on 30 juin 2015 by Léon Roumagnac

Fleur_des_champs

Quand j’ose voir Madame, Amour guerre me livre

Quand j’ose voir Madame, Amour guerre me livre,
Et se pique à bon droit que je vay follement
Le cercher en son regne ; et alors justement
Je souffre d’un mutin temeraire la peine.

Or me tiens-je loing d’elle, et ta main inhumaine,
Amour, ne chomme pas : mais si aucunement,
Pitié logeoit en toy, tu devois vrayement
T’ayant laissé le camp, me laisser prendre haleine.

N’aye-je pas donc raison, ô Seigneur, de me plaindre,
Si estant loing de feu, ma chaleur n’est pas moindre ?
Quand d’elle pres je suis, lors tu dois faire preuve

De ta force sur moy ; mais or tu dois aussi
Relascher la rigueur de mon aspre soucy :
Trop mortelle est la guerre où l’on n’a jamais tresve.
Etienne de LA BOETIE, 1530-1563.

La Fontaine  » Les pauvres gens étant à la longue éblouis, toujours il en tombait quelqu’un… »

Posted in Non classé on 29 juin 2015 by Léon Roumagnac

« Le renard et les poules d’Indes.
Contre les assauts d’un renard
Un arbre à des dindons servait de citadelles.
Le perfide, ayant fait le tour du rempart
Et vu chacun en sentinelle,
S »écria :  » Quoi ! ces gens se moqueront de moi !
Eux seuls seront exempts de la commune loi !
Non, par tous les dieux ! non.  » Il accomplit son dire.
La lune alors luisant semblait contre le sire
Vouloir favoriser la dindonnière gent.
Lui qui n’était novice au métier d’assiégeant,
Eut recours à son sac de ruses scélérates,
Feignit vouloir gravir, se guinda sur ses pattes,
Puis contrefit le mort, puis le ressuscité.
Arlequin n’eût exécuté
Tant de différents personnages.
Il élevait sa queue, il la faisait briller,
Et cent mille autres badinages,
Pendant quoi nul dindon n’eût osé sommeiller :
L’ennemi les lassait, en leur tenant la vue
Sur le même objet toujours tendue.
Les pauvres gens étant à la longue éblouis,
Toujours il en tombait quelqu’un : autant de pris,
Autant de mis à part ; prés de moitié succombe.
Le compagnon les porte en son garde-manger.
Le trop d’attention qu’on a pour le danger
Fait le plus souvent qu’on y tombe. »
La Fontaine.

« Observer la démarche des plus belles Anglaises : on ne trouve en aucun pays du monde de plus beaux canards ni de plus beaux dindons… » Friedrich Nietzsche,Extrait du Par-delà le Bien et le Mal, Extrait.
Lecture du lundi…

Charles Baudelaire  » Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour, est fait pour inspirer au poète un amour… »

Posted in Non classé on 29 juin 2015 by Léon Roumagnac

bouguereau_fruehlingsluefte

La beauté.
Je suis belle, ô mortels ! Comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Éternel et muet ainsi que la matière.

Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris ;
J’unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d’austères études ;

Car j’ai, pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal.

Ecologie simple : Cultivons tous de la Sarracénia pour détruire l’Attila des ruchers ( frelon asiatique )…

Posted in Non classé on 28 juin 2015 by Léon Roumagnac

Sarracenia purpurosa france 2007 - 1

« Si ces plantes carnivores sont installées depuis 2010 dans une tourbière d’environ 30 m2 du Jardin des plantes, ce n’est qu’à l’automne dernier qu’un jardinier botaniste, Christian Besson, s’est rendu compte que les frelons asiatiques étaient attirés par les sarracénies, en les trouvant «assez facilement dans les urnes» (les feuilles, ndlr) lors de visites au public.
Étonné de cette découverte, Romaric Perrocheau décide d’étudier avec un entomologiste du Muséum d’Histoire naturelle le contenu de 200 urnes. Chacune contient «en moyenne trois frelons asiatiques et trois mouches, mais jamais aucune guêpe, aucune abeille, aucun frelon européen», affirme le directeur du Jardin des plantes…. » lire la suite de l’article ici : http://lesbrindherbes.org/2015/06/28/merveilleuse-nature-la-plante-tueuse-de-frelons-asiatiques/

 » Pour autant, Sarracenia à elle seule ne permettra sans doute pas d’«éradiquer les frelons asiatiques», nuance Romaric Perrocheau. Et pour cause: les monstres aux dents vertes ont un petit appétit avec une cinquantaine d’insectes dévorés par plante au maximum, selon le botaniste, quand un nid peut abriter plusieurs milliers de frelons. Difficile d’imaginer entourer les ruches de forêts de sarracénies, lesquelles poussent dans les tourbières… Éric Darrouzet, biologiste à l’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte (IRBI) de l’Université de Tours et coordonnateur des projets de recherches sur le frelon asiatique, tâche néanmoins de définir la molécule produite par la plante qui attire le frelon. Celle-ci pourrait être utilisée avec le prototype de piège sélectif qu’il teste actuellement en laboratoire. Objectif: attirer le frelon asiatique, et uniquement le frelon asiatique. Or dans ses sarracénies, Romaric Perrocheau dit avoir aussi trouvé des «mouches, mais jamais aucune guêpe, aucune abeille, aucun frelon européen»…. » lire la suite de l’article ici : http://www.lefigaro.fr/sciences/2015/06/26/01008-20150626ARTFIG00227-la-plante-qui-devorait-les-frelons.php

 » La Sarracénie pourpre (Sarracenia purpurea) est une plante herbacée carnivore de la famille des sarracéniacées. Elle est l’emblème floral de la province de Terre-Neuve-et-Labrador. Cette plante du genre Sarracenia est facilement reconnaissable à ses feuilles refermées sur elles-mêmes, ouvertes vers le ciel et normalement remplies d’eau. Sa couleur est souvent très rouge, tirant sur le bordeaux lorsqu’elle pousse dans un endroit bien ensoleillé. Il existe toutefois, comme chez les autres espèces de Sarracenia, des formes entièrement vertes dites « heterophylla ».
Elle peut pousser sur 100 % de tourbe blonde, et en sol très pauvre et acide. On doit l’arroser avec de l’eau de pluie, osmosée ou déminéralisée. On ne doit surtout pas arroser les urnes lorsqu’elles sont remplies, il est nécessaire de les remplir seulement lorsqu’elles sont vides. On doit la placer au plein soleil pour que la plante soit vigoureuse et de belle couleur. En hiver, elle n’a pas peur que l’eau de ses urnes gèle, au contraire ; c’est bénéfique pour elle car cela lui apprend à résister plus au froid. Durant la période de l’hiver, arrosez-la avec parcimonie, car si elle a trop d’eau la cristallisation se fait plus rapidement donc le substrat gèle, mais elle ne craint pas que le substrat gèle complètement. Vers le printemps ou l’été elle peut faire de belles grandes fleurs pourpres, d’où son nom purpurea. Mais si elle fleurit vers fin septembre, la fleur sera « atrophiée » et pompera beaucoup d’énergie à la plante. Si vous la laissez sans couper la hampe, elle ne fera pas de graine. Presque toutes les plantes carnivores tuées le sont à cause de l’engrais ; effectivement, il n’est pas nécessaire de lui en donner et cela vaut pour toutes les plantes carnivores, car elle ne ferait alors plus de pièges, puisqu’elle n’aurait plus besoin de ceux-ci pour se nourrir….. » lire la suite de l’article ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sarrac%C3%A9nie_pourpre

http://www.plante-carnivore.fr/sarracenia/

https://mirabel81.wordpress.com/2014/08/07/le-vespa-velutina-le-frelon-asiatique-est-en-phase-dexplosion/

C’est le moment de bénéficier des effets positifs de la lumière sur les yeux et le cerveau en contemplant le bleu d’un ciel sans nuage…

Posted in Non classé on 28 juin 2015 by Léon Roumagnac

« Que le soleil et les rayons ultraviolets soient dangereux, voilà bien une véritable phobie entretenue avec ponctualité au début de chaque été par les médias : télévision, revues et journaux mettent la population en garde contre les dangers du soleil et la nécessité de s’en protéger. Autant d’informations erronées qui contribuent à augmenter le chiffre d’affaires des dentistes, des médecins, des psychiatres ainsi que des industries chimiques et pharmaceutiques. On pourrait tout aussi bien prendre pour cible n’importe quel autre élément indispensable à la santé en faisant d’abord en sorte que la population en soit privée puis, lorsque tout le monde aura été affaibli par cette carence grave, en la mettant en garde contre le risque qu’ il y a à en abuser d’un seul coup, risques provenant du seul fait qu’en état de manque, on est vulnérable pour n’être pas préparé…. » lire la suite de l’article ici : http://fr.sott.net/article/25888-Soleil-et-sante-combattre-la-desinformation-et-les-idees-recues

C’est la fête des moissons…

Posted in Non classé on 28 juin 2015 by Léon Roumagnac

« La moisson s’est longtemps faite de manière manuelle, à l’aide de faux, de faucille ou de sape, et c’est encore le cas dans certaines régions moins avancées. La moisson manuelle consistait à confectionner des gerbes qui étaient entassées en meules, dans l’attente de l’opération suivante, le battage, consistant à séparer le grain de la paille. Ces opérations étaient assez pénibles et coûteuses en main d’œuvre, forçant les paysans à se regrouper pour disposer des moyens nécessaires à la réaliser dans les temps impartis…. » un extrait du commentaire de la vidéo.

La moisson traditionnelle s’accompagnait toujours d’un repas rabelaisien ….

Fin juin 2015 : c’est le temps des moissons dans le Bas-Quercy …

Posted in Non classé on 28 juin 2015 by Léon Roumagnac

https://mirabel81.wordpress.com/2012/07/12/les-moissons-a-lancienne-2/

Etienne de LA BOETIE  » Comme un masson qui a quelque riche paroy creusé d’un pic heureux qui recele soubs soy… »

Posted in Non classé on 28 juin 2015 by Léon Roumagnac

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Tu m’as rendu la veuë, Amour, je le confesse

Tu m’as rendu la veuë, Amour, je le confesse.
De grace que c’estoit à peine je sçavoy,
Et or toute la grace en un monceau je voy,
De toutes parts luisant en ma grande maistresse.

Or de voir et revoir ce thresor je ne cesse,
Comme un masson qui a quelque riche paroy
Creusé d’un pic heureux qui recele soubs soy
Des avares ayeux la secrette richesse.

Or j’ay de tout le bien la cognoissance entiere,
Honteux de voir si tard la plaisante lumiere :
Mais que gagne je, Amour, que ma veuë est plus claire,

Que tu m’ouvres les yeux, et m’affines les sens ?
Et plus je voy de bien, et plus de maulx je sens :
Car le feu qui me brusle est celuy qui m’esclaire.
Etienne de LA BOETIE,1530-1563.